Si l’examen de la situation financière peut permettre à une banque d’accorder un prêt, elle ne prendra pourtant aucun risque. La souscription d’une garantie est souvent demandée. Comment choisir entre le crédit logement et l’hypothèque ?
Avantages et inconvénients du crédit logement :
Quand on achète une maison ou un appartement, il est normal d’avoir plein de projets en tête. Le fait que le bien puisse un jour être saisi, faute de paiement, ne fait certainement pas partie de ces pensées. Et pourtant. En choisissant l’hypothèque, c’est ce qui arrive en dernier recours, quand aucune situation n’est trouvée.
Au contraire, le fonds commun que constitue la caution crédit logement permet de minimiser ce risque de saisie. Toutes les solutions possibles sont envisagées avant de recourir à ce moyen en dernier ressort, dont le report d’échéances ou encore l’allongement de la durée du prêt.
Quand on souscrit une hypothèque, il faut obligatoirement passer par un acte notarié ; ce qui sous-tend du temps, des démarches et surtout un coût supplémentaire à ne pas négliger.
Au contraire, le dossier est présenté par la banque à l’organisme Crédit Logement ; qui décide de se porter caution ou non, au regard surtout des données chiffrées. Le souscripteur du prêt n’a rien à faire, si ce n’est attendre la décision.
Enfin, il n’est pas rare de vouloir revendre un bien, avant la fin du remboursement du crédit immobilier. Dans le cas d’une hypothèque, il faut payer des frais de mainlevée (source). Avec la caution crédit logement, le transfert peut se faire sur le nouvel emprunt ; sous couvert d’accord de la banque ; sans générer plus de frais.
Points forts et points faibles de l’hypothèque :
Plus connue ; parce qu’employée par les banques depuis plus longtemps que la caution (créée dans les années 70), l’hypothèque plait aux banques. Elles sont certaines avec elle, de revoir leur argent, en cas de situation de non-paiement.
Le fait de mettre une hypothèque sur le bien permet d’obtenir plus facilement son prêt dans certaines situations. L’établissement bancaire peut même alors parfois augmenter la durée du prêt. Cela aura pour conséquence positive de baisser l’endettement.
Quand le prêt est remboursé, l’hypothèque est levée, de façon automatique, sans démarches particulières, deux ans plus tard.
Par contre, il ne faut pas sous-estimer son coût qui comprend les émoluments du notaire (il s’agit d’un acte officiel notarié), la contribution de sécurité immobilière, mais aussi les droits d’enregistrement ; qui sont directement liés à la valeur du bien.
Ainsi, en tenant compte de ces différents éléments, pour un bien immobilier d’une valeur de 150 000 euros, les frais d’hypothèque peuvent s’élever à plus de 2 200 euros.
Il reste encore une troisième possibilité, afin de garantir son prêt immobilier, dans le but de rassurer la banque : opter pour le privilège de prêteur de deniers (PPD). Cela ne peut s’appliquer que pour un terrain constructible ou encore un bien ancien ; ce qui limite les possibilités. S’il s’apparente à l’hypothèque, il coûte un peu moins cher pour le souscripteur du prêt, mais il devra demander sa levée qui n’est pas automatique comme pour l’hypothèque.
[do_widget id=custom_html-2]